Le cinéma,
c’est avant tout du rêve, l’incessant renouvellement de l’imaginaire, la porte
ouverte à tous les univers rêvés ou redoutés. Mais c’est aussi une pratique
professionnelle exigeante, depuis son apparition surprise au salon indien du Grand Café, boulevard des
Capucines à Paris, le 28 décembre 1895, jusqu’aux révolutions
technologiques. La France s’impose donc sur le marché du cinéma à l’échelle
Européenne et mondiale, des frères Lumières à Intouchables, de la Nouvelle Vague à l’avant-garde, de George Méliès au
Centre National de la Cinématographie, du festival de Cannes à l’exception
culturelle. Le cinéma
traverse l'Atlantique, arrive aux États-Unis. A cette époque, les films sont en
noir et blanc et muet. Les grands acteurs de cette période pratiquent la
pantomime (ils miment). Cette période d’expérimentation scientifique et cinématographique, aussi
appelée pré-cinéma constitue les débuts du cinéma. Cependant, le développement
du grand écran est aussi une affaire technique, commerciale et financière.
Star System, gros budget, succès au box-office
et blockbuster sont les images désignant aujourd’hui l’imposant cinéma Hollywoodien.
Cependant, la France est le seul pays à vouloir vraiment lui tenir tête. Mais
elle est aussi le seul pays qui y arrive.
En opposition aux
blockbusters qui sont les films à gros budget et à gros revenus, c’est-à-dire
des productions exceptionnelles sur le plan matériel, financier et humain, on
trouve le cinéma d’auteur qui est une expression utilisée pour qualifier
des films, produits en dehors des grands studios avec un petit et moyen budget
qui sont le reflet de la personnalité artistique de leur réalisateur.
La France est le pilier du septième art, tandis
qu’Hollywood en a fait une industrie, comme l’a si bien dit Jean-Luc
Godard : « Les américains veulent envahir, car ils n’ont pas
d’histoire ».
Pour entrer dans ce monde des merveilles,
commençons par l’explication du système financier du cinéma français et
Hollywoodien, puis de leur commercialisation et de leurs exceptions
cinématographiques.
Mesdames et Messieurs, entrez, il reste
quelques places au premier rang, installez-vous confortablement, étendez vos
jambes et relaxez-vous.
Comment le cinéma français résiste-t-il aux géants de la production hollywoodienne ?